Weepers Circus


 
AccueilAccueil  Dernières imagesDernières images  RechercherRechercher  S'enregistrerS'enregistrer  Connexion  
Bienvenue sur The Weepers Circus ! Le forum est désormais ouvert n'hésitez pas à vous inscrire,
prendre un PV attendu ou créer le votre !
♣️ Pour toute question, contactez nous dans la section Question/suggestions
♠️ IMPORTANT; Nous avons besoin de votre avis ici
♠️ IMPORTANT; Le forum recrute à nouveau ! Envoyez votre CV
-28%
Le deal à ne pas rater :
Brandt LVE127J – Lave-vaisselle encastrable 12 couverts – L60cm
279.99 € 390.99 €
Voir le deal

Partagez
 

 "Non, je n'ai pas vos chaussures"

Voir le sujet précédent Voir le sujet suivant Aller en bas 
AuteurMessage
Tiffany J. De Lioncourt
Tiffany J. De Lioncourt
▌Lettres postées : 80
▌Entrée achetée le : 29/09/2010
▌Crédit : barda
▌Âge : 18 ans en apparence

Sur votre ticket
♣ Race: Vampire
♦ Profession: Fossoyeuse
♣ Particularité: Empathe
MessageSujet: "Non, je n'ai pas vos chaussures"   "Non, je n'ai pas vos chaussures" EmptyDim 3 Oct - 19:14

Elle semblait perdue, tout comme moi mais je ne savais pas trop quoi faire. J’étais restée éloignée trop longtemps de la civilisation mortelle pour pouvoir faire quoi que ce soit en ce qui concerne cette jeune demoiselle. Elle avait l’air jeune mais peut réellement se fier aux apparences. J’étais moi-même plus vieille que la normale et personne ne se douterait que j’ai cent quarante ans et des poussières à me regarder comme ça. Et pourtant… Les humains étaient bien loin du compte. Si nous prenions un jeune homme par exemple, qui venait souvent m’aborder parce que j’ai l’air soit disant « belle », enfin, soit disant… Quand il me demandera mon âge, je lui dirai que je n’ai que dix-huit ans et non… Alors si on prend référence à ce que je viens de dire, cette jeune demoiselle peut paraitre jeune et être aussi vieille que moi. Mais non, je ne sentais qu’une âme juvénile émanant d’elle et elle n’avait rien de surnaturelle. « Alors Mademoiselle, répondis à sa question avec mon accent à couper au couteau, je pense que ceci est un cirque dont vous faites partie vu vos habillements et enfin, nous venons juste d’entrer en collision l’une avec l’autre. » Suivant les émotions qui émanent d’elle, elle m’a l’air totalement vide de sens. Je semblais perplexe mais ne dis rien. Après tout, elle pouvait bien cacher son jeu. J’y arrivais bien moi. Enfin, j’avais des années de pratique, il est donc normal que je puisse arriver à cacher mon jeu. Je me souviens encore de ma première fois. Celle où j’ai tué. J’en ris encore puisque ma proie était si… naïve que je n’eus aucun mal à l’appâter comme un chien avec un os. Il m’a dit que j’étais belle - et je le suis encore - puis à essayer d’avoir mes charmes mais malheureusement pour lui, les charmes que lui donnèrent furent mortels. Inconsciente que la fillette se trouvait encore en face de moi, je poussais un soupir en levant les yeux au ciel. Qu’elle n’ait aucun crainte, je ne mange que les hommes et franchement les femmes étaient trop sucrées pour moi. « Je suis profondément navrée mais je l’ignore. Voulez-vous que les cherchâmes ensembles ? Si vous restez va-nu-pieds, vous allez vous porter mal et cela serait dommage, vous qui êtes dans la fleur de l’âge. »

Il n’était pas dans ma nature de proposer mon aide à autrui mais… cette demoiselle devait bien avoir quelqu’un qui lui porte secours puisqu’elle semblait démunie. Je devais me fondre dans la masse, démontrer que je ne suis pas un être surnaturel malgré la bleuté de mon regard. C’était un des inconvénients de l’immortalité, notre corps change. Le mien était trop parfait pour encore paraitre humain. Mes yeux changeaient de couleur suivant l’avancé de mon régime. Il m’arrivait donc d’avoir des yeux rouges ou bleus. Après m’être nourri, il virait au rubis tandis que quand je me sentais sereine, ils étaient bleus. Le plus gros avantage cependant, c’est que suivant les préjugés, les gens ne s’attendent pas à ce que je sois une créature de la nuit. La malédiction du soleil, les vampires ne peuvent s’exposer au soleil. Ce qui est faux puisque je me suis exposée de nombreuses fois et je ne suis pas morte. Juste affaiblie et j’ai du me nourrir deux fois plus qu’à l’habitude. Le sang. Nous étions pris de frénésie en nous nous nourrissant. Mais je savais m’arrêter maintenant, pas comme durant mes jeunes années.

Revenant à la réalité, je me rendis compte de ma maladresse. Je ne m’étais pas présentée à ma jeune et nouvelle amie. Plongeant de nouveau mon regard dans le sien et en prenant garde à ne pas l’hypnotiser, je décidai de me présenter selon les convenances. « Pardonnez ma maladresse Mademoiselle mais je ne me suis point présentée. Je me prénomme Tiffany Judicaël de Lioncourt. Vous faites parti du cirque non ? » Elle était très belle pour une humaine. J’étais à peu près certaine qu’elle ferait souffrir plus d’un homme. Bien, les femmes sont là pour tourmenter les hommes. Cheveux bruns, yeux marrons, elle était très belle. Puis j’eus une idée. « Excusez-moi, je reviens. » Je partis à grandes enjambés - mais humaine - vers un coin tranquille où je pus sans le montrer laisser part à ma vitesse surnaturelle pour aller faucher une paire de chaussures à n’importe qui. Une paire de chaussures féminines. En attendant qu’elle retrouve les siennes. Je ne voulais pas la mettre en Terre celle-là, elle était bien trop jolie et promis à un certain avenir glorieux en ce qui concernait les hommes. Je pourrais peut-être l’aider ? Nan mais voilà que je divague. Moi ? Une vampire ? Aider une humaine ? Choisissant une paire pas trop laide - si cela se trouve, c’était les siennes - je l’emportai et revins, même pas essoufflée vers elle en lui tendant une paire dans un sourire éblouissant. « Voilà Mademoiselle, disons que je les ai trouvé par hasard et disons qu’elles iraient très bien à vos pieds non ? » Et si elle était honnête et menaçait de me dénoncer ? Oh après tout, je pourrais la tuer pour la résoudre au silence. Mais je ne voulais pas en arriver là, je détesterai en arriver là. Tuer n’est pas une partie de plaisir. Enfin, cela dépend pour qui. Certains vampires comme Sebastian adorait tuer, tandis que bon, les bains de sang d’accord mais uniquement quand la victime agonisait. C’est tellement plus drôle quand on les regarde rendre leur dernier souffle de vie, agoniser, se tortiller comme des vers. Enfin maintenant cette époque était révolue. Quand les victimes venaient à moi, elles étaient mortes et je les mettais six pieds sous terre. Quelle ignominie! J’essayais de me concentrer sur les sentiments de cette jeune demoiselle mais je ne sentais que le néant. Et c’était agréable. Le désir ou tout ce qui pesait, c’était énervant à la longue et cela me donnait les crocs. Alors évitons car je ne voulais pas croquer ma nouvelle amie. Elle avait l’air délicieuse cependant mais je devais me retenir! Comme quoi être un vampire, cela n’avait rien de bon parfois! Oh non!
Revenir en haut Aller en bas
Lyssa A. Beckett
Lyssa A. Beckett
▌Lettres postées : 23
▌Entrée achetée le : 25/09/2010
▌Crédit : Xina
▌Âge : 21 ans

Sur votre ticket
♣ Race: Wiccan
♦ Profession: Illusioniste
♣ Particularité: Semi-amnésite, fait leviter/disparaitre ce qui l'entoure
MessageSujet: Re: "Non, je n'ai pas vos chaussures"   "Non, je n'ai pas vos chaussures" EmptyLun 4 Oct - 19:51

Je me mis à rire, j’avais l’air d’une débile et pourtant je frappe dans mes mains toute contentes de ce que je viens d’apprendre. Du moins, Nina tapais dans ses mains toute contente. Je ne sais pas trop pourquoi je me suis mise à jouer ce rôle, peut-être que je n’avais pas confiance, peut-être que je voulais échapper une nouvelle fois à cette réalité bien trop contraignante, bien trop ennuyeuse. Ou tout simplement que j’avais oubliais qui j’étais réellement. Je ne pourrais pas vous le dire, j’ai déjà oubliais pourquoi j’avais agis ainsi. Quoi qu’il en soit, à ce moment là j’étais heureuse de savoir que j’appartenais à la troupe. Cela était apparu comme une merveilleuse découverte de savoir que je participais au monde merveilleux du Weepers. Puis seconde merveilleuse, mes souvenirs reparurent, pour un temps du moins. Je me souvenais que non seulement je faisais partie du spectacle, mais que j’avais la chance d’être illusionniste. Un sourire radieux et d’une niaiserie qui me donnerait envie de prendre un couteau de me trancher la gorge si je l’avais vu s’étala sur mes lèvres.
Lyssa – « Fantastique ! Grâce à vous je me souviens. C’est fantastique, tout simplement fantastique, vous êtes une fée pour avoir su faire réapparaitre mes souvenirs. »
Je me mis à rire, stupidement. Mais le froid qui s’enroulait autours de mes pieds, grimpait telle du lierre autours de mes jambes maintenant. Cela eut l’effet de remettre Nina à sa place, toutefois la petite blondinette – j’avais toujours imaginé Nina blonde aux yeux verts – était têtue et j’eus à peine eut le temps de demander à mon interlocutrice si elle ne savait pas où était mes chaussures que la voilà de nouveau. Cela ne me dérange pas plus que ça, ses airs parfumés de sucre et sa romance à la guimauve m’amuse. C’est pour cela que j’aime bien l’incarnée. Et puis bien que les apparences se révèlent souvent trompeuses, j’avais une envie soudaine de faire confiance à cette brunette et ne pas laisser Fran prendre le dessus. Nina était de toute évidence en train de déteindre sur moi. Cela passera, je ne m’inquiétais pas, je savais que dans quelques minutes cela fondera comme une banquise au chocolat sous le soleil caramel brulant.
Lyssa – « Si cela ne vous dérange pas ! Je ne voudrais pas gâcher votre visite… Je les retrouverais bien de toute façon, je perds tout, je retrouve tout. Le néant et moi sommes de grands amis, il me fait donc des petites blagounettes parfois. Il possède un humour bien étrange, je vous l’accorde, toutefois je lui pardonne tout. »
Un très cher et vieil ami oui, au début j’avoue avoir était effrayé par lui, mais il se révèle être une drogue. Une drogue délicieuse que lorsqu’on l'a goûte, on ne peut plus s'en passer. Alors on souhaite se dissoudre entièrement en lui, car là est le but de ma vie. Ou du moins un des buts pour passer cette vie qui est d’un ennui mortel. Toutefois, elle nous révélait quelques bonnes surprises, parfois. Tel que ses yeux, ses yeux d’un bleu si profond, si parfait. Je ne pouvais détourner le regard, c’était certainement cette raison pour laquelle je restais sous la forme de Nina. Oui, voilà la raison ! Elle était enfin revenue, mais déjà repartait d’un battement d’ailes. Ce n’était pas important, ce qui était important, c’était que je sois là. Car je m’amusais, oui, sa présence m’amusait, elle me divertissais et détourne mon regard de cette triste et accablante vie.
Lyssa – « Je suis Nina, je fais effectivement partie de la troupe, même si j’ai tendance à l’oublier. »
Sur cette dernière remarque je ne pus m’empêcher à nouveau d’éclater d’un rire joyeux. Nina apportait toujours une douce euphorie provoquant la folie lorsqu’elle débarquait. Peut folie inquiétante, car elle me laissa là. Me demandant d’attendre. Je ne pu m’empêcher de faire une légère moue de déception. Je n’aimais pas qu’on me laisse seule, c’était moi qui fuyais, pas les autres. Cela me rappelait trop ma relation distante avec mes parents, qui eux aussi m’oubliaient… Toutefois à mon grand ravissement elle revint et en plus avec une paire de chaussure. Cette jeune femme était un vrai don du ciel ou de l’enfer, je ne sais pas qui remercier. Je remerciai donc silencieusement les deux divinités. Je pris les chaussures et les chaussa à mes pieds, un peu trop grandes pour moi, mais j’avais l’espoir de grandir de quelques centimètres dans les minutes qui suivent et elles étaient particulièrement confortable.
Lyssa – « Fantastique ! Elles sont toutes simplement parfaites, tout comme vous d’ailleurs. »
Je tournoyais sur moi-même et mon regard sur fixa sur un vilain petit garçon qui me regardait d’un air mauvais, sans plus attendre je fis disparaitre la sucette à la main et lui tira la langue. Puis avant qu’il m’accuse, j’attrapais la main de ma compagne et l’entraîna dans la foule à la recherche de ce que j’avais perdu. Je n’aimais guère la foule, toujours à vous jeter des regards étranges, à se dire certainement que vous êtes un monstres. Il me donnait la désagréable impression d’être de retour en arrière, ils regardaient me regardait de la même façon que les visiteurs qui venaient voir leur famille à l’asile. Fasciné et à la fois dégouter, tout comme moi à leur égard. Voyons, Fran ce n’est pas encore ton tour. Laisse donc Nina profiter pleinement de la procession de ce corps et de s’amuser à sa guise avec.
Lyssa – « Désolée de vous avoir ainsi entrainé, mais je n’aimais pas les regards que posait un homme sur moi. Il ne voyait pas que j’étais bien plus qu’un morceau de viande de premier choix. »
Une nouvelle fois je transforme la vérité à mon avantage, peut-être avait elle aperçue la disparition de la sucette, mais en quoi pourrais-je être responsable ? Je suis aussi blanche que l’agneau qui vient de naître. Je transforme la vérité c’est tout et puis la vérité n’est qu’une illusion et par conséquence mon mensonge n’en ais pas un. Je marche quelques pas, je suis bien heureuse de m’être éloignée du troupeau. Adressant un doux sourire à ma compagne, je regarde autours de moi à la recherche du moindre indice pour savoir où sont mes chaussures.
Lyssa – « Je ne me souviens de rien, j’étais dans mon lit, puis je vous ais percuté, entre c’est le blanc totale. Ce n’est pas mes chaussures qu’il faudrait retrouver, mais ce sont mes souvenirs. Sauf qu’ils se sont envolés, loin de moi, me laissant seule. Les souvenirs sont cruels n’est-ce pas ? Mais j’ai l’habitude ils disparaissent tout le temps et parfois réapparaissent. Cela vous ais déjà arrivé ? Un souvenir qui disparait… Malheureusement, ceux qu’on ne souhaite plus voir reste. Avez-vous des souvenirs ainsi ? Si vous voulez je peux vous les faire s’envoler dans le néant, je suis très douée pour ça il y a aucun risque. »
Du moins pratiquement aucun, il y a quelques chances qu’elle disparaisse elle aussi dans le néant. Ai-je omis de le mentionner ? Oups, je suis tête en l’air.
Revenir en haut Aller en bas
Tiffany J. De Lioncourt
Tiffany J. De Lioncourt
▌Lettres postées : 80
▌Entrée achetée le : 29/09/2010
▌Crédit : barda
▌Âge : 18 ans en apparence

Sur votre ticket
♣ Race: Vampire
♦ Profession: Fossoyeuse
♣ Particularité: Empathe
MessageSujet: Re: "Non, je n'ai pas vos chaussures"   "Non, je n'ai pas vos chaussures" EmptyMar 12 Oct - 11:45

Ah les enfants ! Cette demoiselle me prenait pour une sainte nitouche ou je ne sais quoi. Mais cette petite me prenait pour une fée. Étrange ! Je n’étais pas aussi belle, ni aussi gentille qu’une fée. Et d’ailleurs est-ce que cela existait les fées ? Je connais certaines créatures qui nous entouraient. Vampires – comme moi – lycans – comme Arthur – ou autres sorcières. Je ne les aimais pas, elles étaient très chiantes. Insupportables. Comme certains humains qui étaient dôtés de dons surnaturelles. Expériences râtées comme celles du Dr Jekyll. « Je ne suis pas une fée mademoiselle. » Elle riait comme une démente. Mon dieu, elle me faisait peur et c’était rare qu’une demoiselle me fasse peur de la sorte. Les humains étaient-ils aussi cinglés de nos jours ? Serait-ce la mauvaise influence des cabarets, des prostitués ou des mésalliances ? Tant de questions se bousculaient dans ma tête. La curiosité des vampires étaient telles que nous étudions les humains comme s’ils étaient des bêtes de foire. Comme s’ils faisaient parti d’un cirque. Je pouffais comme une imbécile car j’étais dans un cirque et que cette demoiselle semblait en faire partie.

Reportant mon attention sur mon hôte, je remarquai qu’elle n’avait pas l’air très en forme. Pourtant, elle était belle pour une mortelle. Je n’avais pas l’habitude, je n’avais plus l’habitude et le manque de Sebastian se ressentait de plus en plus en moi. Il avait été mon protecteur, mon ami, mon amant et mon époux mais il était mort. Disparu. Pourtant un jour, alors que je me tenais en compagnie d’Arthur, je crus l’apercevoir. Je m’étais alors stoppée et j’avais couru vers l’homme mais il avait disparu. Alors songe ou réalité ? Sebastian était vieux après tout, il aurait pu survivre. Je fronçai les sourcils et regardai de nouveau par terre. Rien que de penser à lui et j’étais chamboulée. Combien de temps ? Vingt ans, trente ans et la douleur reste aussi vive que dès le premier jour. Que dès que j’ai vu les hommes me l’enlever. Maudite race superstitieuse. La jeune femme me parlait et je relevai la tête pour écouter ses propos. Bien entendu, elle aurait pu les chuchoter que je les aurai perçu quand même. Je soupirai. « Vous êtes amies avec le néant et je le suis avec la Mort. Elle aussi me prend des choses qui me sont chères, des êtres aimés, mais je sais que par delà, je les reverrai. Tôt ou tard, même si cela doit me prendre une éternité. Avez-vous touché le néant ? L’avez-vous goûté Mademoiselle ? J’ai goûté à la mort et si je devais vous dire le goût qu’elle a… Je pense que vous en seriez horrifiée. » Le mélodrame, la peur, voilà ce que les vampires pouvaient faire ressentir aux autres humains. De vulgaires bouts de viande. Je ne voulais pas qu’elle me regarde dans les yeux. Sans le vouloir, je pouvais l’hypnotiser par mon irréelle beauté. « Je suis ravie de faire votre connaissance, Mademoiselle Nina. Et je crois que vous avez tendance à oublier par mal de choses. » Je lui tendis la main pour lui indiquer que je ne voulais pas lui faire de mal. En gros, j’étais capable de fraterniser avec les humains.

Quand je la vis regarder les chaussures, je ressentis de la fierté. En vivant cent cinquante ans, on peut être amener à aider des gamines dans son genre. Même si physiquement, elle paraissait plus vieille que moi, je savais qu’elle était beaucoup plus jeune et rien que ma façon de m’exprimer pouvait me trahir. Puis, je la laissai prendre mon bras alors qu’un homme la désirait ardemment. Je faillis rire de cette situation mais je gardai mon calme, restant impassible. Nous étions capables de refouler nos sentiments, laissant un masque neutre sur notre visage et je voyais que cette demoiselle n’était pas comme nous. Heureusement. Le fardeau d’une éternité était trop lourd à porter pour ses frêles épaules. Ainsi donc, elle avait peur des hommes. Je ris cette fois-ci avant de lui dire calmement. « Vous savez Nina, nous sommes tous des morceaux de viande. Tout dépend de votre sentiment et de votre vertu. Si vous croyez en l’amour, au sexe ou au néant. Je crois en les deux premières et ne nous embarrassons pas de réactions puériles. Quel âge avez-vous vingt ans ? Laissez-vous aller par les affres de la mortalité et dites vous qu’on ne vit qu’une fois. » Mon dieu, j’avais l’air d’une vieille. Soudain, je me figeai. Je sentais de la magie dans l’air. Mon dieu, cette demoiselle dégageait une puissance inconnue. J’avais deux solutions : soit c’était encore un humain bizarre ou alors un loup-garou. Je ne voulais pas avoir à la tuer, elle était si jeune. Mais je sentis qu’elle avait un pouvoir, tout émanait d’elle. Je ne me sentais pas bien, mais je devais contrôler la bête qui sommeillait en moi. « Vous souffrez d’amnésie partielle et j’aime votre compagnie. Je souffre d’empathie voyez-vous. C’est-à-dire que je peux ressentir la moindre émotion, la moindre once de magie et quelque chose me dit, que vous ne m’avez pas tout confier. Quel est votre don, Mademoiselle Nina ? » Quand je relevai la tête, je baissai une mèche sur mes yeux, l’empêchant de les voir. En effet, lorsque la magie surplombe l’air, cela me donne faim. Et quand j’ai faim, mieux ne vaut pas être dans les parages. Avec ma vivacité naturelle, je me tournai vers le stand de confiserie avant de lui commander de quoi me nourrir. Bien entendu, il n’avait pas de sang mais je devrais laisser ma compagne pour me repaitre de ce divin nectar. La fièvre me montait à la tête et un vampire lâché en liberté n’était jamais bon. « Je ne vais pas tarder Mademoiselle, soufflai-je de mon haleine sucrée, essayons de retrouver vos chaussures le plus vite possible… » Je la suppliai presque du regard. Je n’avais pas tué depuis un moment au risque de faire sauter ma couverture et je ne voulais pas le faire maintenant.
Revenir en haut Aller en bas
Contenu sponsorisé
MessageSujet: Re: "Non, je n'ai pas vos chaussures"   "Non, je n'ai pas vos chaussures" Empty

Revenir en haut Aller en bas
 

"Non, je n'ai pas vos chaussures"

Voir le sujet précédent Voir le sujet suivant Revenir en haut 
Page 1 sur 1

Permission de ce forum:Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum
Weepers Circus :: The Weepers Circus :: ♣ L'entrée principale ♣ :: ► Guichets-