Weepers Circus


 
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 Evènement 1 ● Come and buy your ticket, buddy !

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Monsieur Loyal
est l'esprit du cirque
Monsieur Loyal
est l'esprit du cirque
▌Lettres postées : 43
▌Entrée achetée le : 09/09/2010

Sur votre ticket
♣ Race:
♦ Profession:
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MessageSujet: Evènement 1 ● Come and buy your ticket, buddy !   Evènement 1 ● Come and buy your ticket, buddy ! EmptySam 25 Sep - 11:59

Evènement 1 ● Come and buy your ticket, buddy ! 715725Sans_titre_4
Il y avait bien foule ce matin là, au portail du Weepers. Le soleil avait tout juste dépassé l'horizon que les plus pressés s'aggloméraient déjà autour de la baraque en bois qui servait de guichet, l'équipe s'affairant avec ardeur, espérant satisfaire chaque visiteur au plus vite. Le pas nonchalant, Mr Loyal se glissa jusqu'à la foule, sa canne soulevant de légers nuages de poussières sur le sol aride du champ de foire. Un simple regard sur les visiteurs lui suffit à comprendre que cette journée serait sans doute épuisante, jalonnée de cris, de mises aux points avec les plus hostiles... Rien ne serait simple en cette journée, il en avait l'amère certitude.
Monsieur Loyal poussa un léger soupir alors qu'il s'arrêtait silencieusement devant la barrière de fortune, dévisageant la foule amassée autour de lui dans un bourdonnement de voix éparses. Chaque visage, chaque grimace s'inscrivit dans son esprit. Les sourires n'étaient pas tous sincères, certains cachaient une profonde aversion pour le cirque, un désir volontaire de trouver une faille, de détruire. La curiosité, la colère, l'attirance... Monsieur Loyal grommela quelques mots à ses artistes.
- Ouvrez les portes mes amis. Plongeons nous dans la foule, ça ne peut pas nous faire de mal...
Un souffle chaud lui caressa les cheveux.
- Je n'aime pas cela. Tu le sais n'est-ce pas ?
Monsieur se tourna vers Scarlett Sörensen, un pâle sourire éclairant son visage. Un simple hochement de tête suffit à signifier son assentiment. Oui, il savait. Non, ça le lui plaisait pas forcément non plus.

Dans un grincement, les portes en lambris de bois s'ouvrirent sur le champ de foire.
- Bienvenue au Weepers Circus ! s'exclama-t-il, ouvrant les bras avec chaleur. Vous pouvez désormais vous munir d'un ticket et pénétrer dans notre univers ! Oubliez vos soucis, l'économie, l'inflation... Quelle importance ? Le Weepers ne fait pas partie de ce monde. Mais vous le découvrirez bien assez tôt... N'est-ce pas ? Un frisson parcouru l'assistance se répercutant sur la Troupe. Les deux camps se dévisagèrent un instant avant de se mêler dans un chaos incertain.

Evènement 1 ● Come and buy your ticket, buddy ! 859542Sans_titre_1
Explications; Ouverture officielle du Weepers Circus. Certains sont présents par pure curiosité, d'autres avec l'insidieux projet de pénétrer dans les coulisses. Les deux mondes se mélangent, s'affrontent parfois, puis se séparent. Monsieur Loyal et son équipe déambulent, sans vraiment savoir à qui ils ont encore affaire.
Lieu; Les Stands du Cirque et ses alentours.
Acteurs; Les joueurs validés. Les PNJ Weepers & Monsieur Loyal.
Les PVs non pris sont considérés comme des PNJ, vous pouvez donc les faire apparaître brièvement.
Déroulement; L'ouverture du Cirque est prononcée, tout le monde visite le cirque, peu importe le regard qu'il lui porte. Ponctué par des interventions des PNJ. Tout les sujets sont techniquement libres, ainsi, n'importe qui peut intervenir (Excepté lorsque vous le spécifiez).
Indications complémentaires; Postez à la suite de ce sujet en guise d'introduction, vous pouvez également ouvrir un nouveau sujet.
Dates limites; Début: 25 Septembre - Fin: 10 Octobre.

Pour toute question, adressez vous au Weepers ou à Monsieur Loyal
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Scott M. Blue
Scott M. Blue
▌Lettres postées : 20
▌Entrée achetée le : 19/09/2010
▌Crédit : Poppy-Nose
▌Âge : 21

Sur votre ticket
♣ Race: Humaine
♦ Profession: Vendeuse de Sucreries au cirque
♣ Particularité: Télépathe & Psychotique
MessageSujet: Re: Evènement 1 ● Come and buy your ticket, buddy !   Evènement 1 ● Come and buy your ticket, buddy ! EmptyLun 27 Sep - 20:50

JOUR J, les portes du Weepers vont s'ouvrir en ce jour ensoleillé, une chance. Un jour de pluie pour l'ouverture du cirque ne serait guère bon pour le commerce. Ma nuit a été agitée, l'excitation de l'ouverture et la peur de rêver ont gâcher ce qui pourrait être une dernière nuit de tranquillité avant un bon moment. Je n'ai pu dormir que quelques heures, largement moins d'heures que mon corps réclament pour être en forme, mais après 6 ans, mon corps est habitué. Depuis une nuit de février 1924, dormir est un vrai cauchemar, en plus de revivre le massacre, certaine fois, d'horrible images, des souvenirs de gens que j'ai croisé le jour même ou la veille, viennent me hanter. Je préfère donc éviter de dormir. Les seules nuits où je ne rêve pas sont celles précédés par plusieurs nuits blanche.
Cette insomnie, a été bénéfique pourtant. A cause de certains préparatif, j'avais pris du retard à la confection de ma tenue. Après un énième essai pour m'endormir, je me suis assise sur le lit, dans le noir puis je me suis levée et je suis sortie de la roulotte pour prendre un peu d'air. J'ai marché quelques mètres avant d'apercevoir quelque chose courir entre les roulottes. Sans réfléchir, je me suis lancée à la poursuite de cette chose qui courait dans le noir. Cette chose courrait assez vite, mais je ne suis pas du genre a laisser tomber, j'ai dû courir un bon moment car j'avais de plus en plus du mal à reprendre mon souffle. Pensant la cause perdue, je me suis arrêté, courbée, les mains sur les cuisses j'ai respiré, encore et encore jusqu'à reprendre une respiration normale. L'air froid qui s'engouffrait entre chaque roulotte me faisait un bien fou, car a en juger ma peau, j'étais brulante. Je n'étais plus habitué à courir aussi longtemps et aussi vite sans m'arrêter. Ce n'était pas très prudent pour moi de me promener toute seule pendant la nuit, mais franchement, soyons réaliste, les gens les plus dangereux font partis de la troupe, je fais partie de la troupe, je suis dangereuse. En plus, j'aurais entendu si quelqu'un venait vers moi. Je suis télépathe je vous rappelle. Après avoir totalement repris mon souffle, j'ai pris l'initiative de rentrer pour coudre mais au tournant d'une rangée de roulotte, j'ai vu l'ombre, cette chose a la forme inhumaine, petit avec deux pointes sur la tête, quelque chose bougeait vigoureusement derrière elle. Le pire de tout, cette chose ne pensait pas, en tout cas je n'entendais rien. Je suis restée immobile quelques minutes, puis ni une ni deux, j'ai couru une courte distance avant de sauter sur cette chose qui n'avait pas bougé. Même si sa forme était inhumaine, son touché doux était la chose la plus délicate que je n'ai pu toucher avec la soie, même si les deux matières étaient complètement opposées . Je me suis relevée sans lâcher ma prise, quand j'ai levée mes mains pour voir ce que j'avais attrapé à la lumière de la Lune, j'ai vu, cet être mignon, qui n'avait rien d'un monstre. Deux oreilles pointues se dressaient sur sa tête, deux yeux rond vert et une fourrure grise et blanche. Dans certaines ruelles de Whitechapel, ces animaux se battent pour quelques restes de viande. Ici, la bête ne devait pas avoir plus de 6 mois, a en croire par sa taille, il était maigre, j'ai porté le chat contre moi pour le réchauffer.
De retour dans la roulotte, je l'ai posé sur le lit, dans un petit récipient, j'ai versé de l'eau avant de le lui donner. Une bougie allumée sur la table de couture servait a éclairer la roulotte. Je me suis émerveillé devant le chat, qui avait déjà adopté mon lit. Puis j'ai attrapé des bouts de tissus, j'ai cousus, arraché, coupé, ajusté. Une fois la tenue terminée et prête pour être portée, j'ai commencé ma toilette, j'ai coiffé mes cheveux, j'ai bu un verre de lait, grignoté un morceau de pain. Quand j'ai entendue les premières pensées s'éveiller sur le camps, j'ai enfilée ma robe. Une tenue unique, une robe blanche à bretelle, le haut de ma robe était simple, mais c'est le bas qui avait demandé le plus de travaille, il était fait de froufrou, dentelle, de plumes... Je m'étais inspiré des tenues des danseuses de ballet, même si ma tenue était moins imposantes. Par dessus la tenue, j'ai ajouter un collier de perle blanche, et des chaussures blanche, aussi. Pour la coiffure, rien de spécial, mes cheveux ondulés tombaient sur mes épaules. Une petite touche de maquillage et j'étais prête.
Je suis sortie de la roulotte, j'entendais toutes les pensées des gens autour, une respiration et je n'entendis plus rien. Après plus de 15 ans à m'entrainer, j'arrivais a contrôler mon 'don', une chance car je serais devenue folle sinon. Les portes n'étaient pas encore ouvertes, je rejoignis la troupe, tout en restant a l'écart cependant. J'allais devoir me mettre au travail mais pour l'instant j'allais profiter de l'ouverture des portes et de l'entrée des premiers clients.
Les portes s'ouvrirent, et les premières personnes entrèrent.
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Morgan K. Ó'Cathain
Morgan K. Ó'Cathain
▌Lettres postées : 184
▌Entrée achetée le : 10/09/2010
▌Crédit : Barda
▌Âge : 24 ans

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♣ Race: Humain
♦ Profession: Journaliste d'investigation
♣ Particularité: Légèrement télépathe
MessageSujet: Re: Evènement 1 ● Come and buy your ticket, buddy !   Evènement 1 ● Come and buy your ticket, buddy ! EmptyMer 29 Sep - 16:52

Evènement 1 ● Come and buy your ticket, buddy ! Qaf21

Le monde avait toujours recelé bien trop de mystères pour que Morgan ait le temps d'en faire le tour. Après tout, c'était peut-être bien le principe du monde, que de vous faire tourner en bourrique et de ne jamais rien vous dévoiler totalement. Pour que vous ayez envie de revenir, vous réincarner... Pour Morgan, le plus grand mystère restait l'amour. Ou bien comment le lait pouvait sortir du pis des vaches. Mais pour l'heure, le mystère du jour se nommait Weepers Circus, le cirque de ceux qui pleurent. Leur nom titillait déjà ses oreilles. Avait-il un pouvoir irritant sur les glandes lacrymales ? Donnait-il la conjonctivite à cause d'une lumière trop vive sur la piste aux étoiles ? L'Irlandais ne savait ni comment ni quand mais le voile méritait d'être levé sur la question du cette mystérieuse troupe.
C'est ainsi qu'il s'était retrouvé agglutiné aux barrières du champ de foire, les yeux brillants d'excitation, tel un gamin de douze ans, bien qu'il tentât vaguement, au début du moins, de masquer la vague d'adrénaline qui était montée en lui à la vue de Monsieur Loyal. Il y avait songé pratiquement toute la nuit, notant à chaque sursaut toute question lui taraudant l'esprit sur un petit calepin. Évidemment, le matin venu, les notes ne lui semblaient pas aussi claires que la veille et il ne pouvait s'empêcher de froncer les sourcils sur chaque mots en se demandant ce qu'il avait bien pu vouloir dire par "Demander...Être...Au...Costume...Chèvre.". Tout n'était plus qu'un ramassis de gribouillis informes et incompréhensibles, si bien que toute la volonté du monde n'aurait pu suffire à tout déchiffrer. Pestant contre lui-même et son manque flagrant d'organisation, l'Irlandais avait avalé un breakfast, pour le moins... fast après avoir enfilé une chemise, un gilet et un pantalon en toile. En y réfléchissant bien, même en faisant des efforts, aussi herculéens soient-ils, l'irlandais restait toujours aussi peu mature, désordonné, désorganisé... Et il avait beau râler, blâmer tout les saints du monde, ce n'était pas cela qui changerait les chose. Prenons exemple sur son don de télépathie. Don qui ne lui avait jamais servi à grand chose. Ou du moins pas grand chose d'utile. Bien sûr il avait jadis triché aux examens, réussi à anticiper les coups de ses adversaires, appris ce qu'une jolie damoiselle souhaitait pour mieux la charmer... Mais allons, n'aurait-il pas pu l'employer à des fins bien plus honorables ? Comme aider les malades, les dépressifs ? Devenir agent à Scotland Yard ? Noooon, pensez-vous. Ce genre d'idées n'avait jamais ne serait-ce qu'effleuré son esprit. Et si toutefois elles l'avaient fait, par un quelconque miracle de la nature, il ne s'en souvenait même pas.
Au lieu d'aller défendre la veuve et l'orphelin, l'arme au poing, son don aiguisé pour démasquer les criminels, Monsieur Ò'Cathain préférait largement écouter aux portes ou dénicher les pires ragots. Si là n'était pas une preuve de son extraordinaire manque de discernement, maturité, générosité (Rayez la mention inutile), que demande le peuple ?

Sifflotant gaiement, ou du moins sifflotant tout court, les mains enfoncées dans ses poches trouées, Morgan avait fini par rejoindre la cohorte de curieux empruntant le chemin menant au cirque, à l'extérieur de la ville. Une foule clairsemée attendait déjà à l'entrée et tandis que les divers arrivages de visiteurs renflouait progressivement la file d'attente, l'irlandais en profita pour faire un tour du côté des caisses. Son regard fouilla avec curiosité les environs, à la recherche d'un quelconque secret à dévoiler et son esprit vagabondait déjà, accrochant quelques pensées coupables par-ci par-là comme *Mon dieu, je n'aurais jamais dû en parler à ma fille* ou *Pourquoi ma femme me regarde-t-elle ainsi ? Est-ce qu'elle sait que j'ai flirté avec la bonne ?*. De quoi le faire doucement sourire. Il eut à peine le temps de jeter un second coup d'oeil sur la foule, pour chercher sa photographe, sans succès, par ailleurs, qu'un mouvement le ramenait au pieds de barrières, comme le reflux des vagues.
Un frisson parcouru l'assistance lorsque Monsieur Loyal prononça l'ouverture, une houle agita momentanément les visiteurs, comme si quelque chose avait pu leur déplaire. Un sourire niais étira les lèvres de Morgan. Il sentait le scoop, le retour en enfance et la barbe-à-papa. Tout pour lui convenir en somme.
C'est avec ce même sourire idiot qu'il passa au guichet. L'Irlandais n'avait jamais su comment grandir, ni comment se comporter en grande personne complète et censée. Ni même faire semblant d'ailleurs. Il lui fallut plus d'une minute et plusieurs grognements de mécontentement pour qu'il se décide enfin à enclencher la machine à vapeur et récupérer son ticket, fermant alors la bouche de poisson asphyxié qu'il ouvrait en fixant le champ de foire.
Calepin à la main, crayon de l'autre, le jeune homme regretta toutefois de ne pas être accompagné de sa coéquipière. Elle avait beau être informe et hum... sans attrait féminin, il la trouvait relativement plus intéressante que toutes les greluches qu'il avait pu côtoyer.
Son pas trainant le mena finalement au stand le plus coloré de tous. Et (comme par hasard direz-vous...) tenu par un jolie fille.

Ses cheveux virevoltant au vent écossais, sa tenue légère et acidulée, tout en elle accrocha l'oeil de Morgan qui esquissa de nouveau ce sourire vide qui lui était propre. La première pensée qui lui vint à l'esprit fut: *Mince alors... j'aurais dû choisir un autre job.*
Disons qu'entre l'autre garçon manqué qu'il se trainait en la personne de l'Epine et la jolie vendeuse, il n'y avait pas à tergiverser bien longtemps. Et inutile de lire véritablement dans les pensées pour savoir ce que songeait l'irlandais. Précisons d'ailleurs que ces mêmes pensées étaient loin d'être catholiques/orthodoxes ou toute autre. Bien vite oublié le "Tu ne convoiteras point la femme de ton voisin". Sous-entendu: Tu n'iras pas draguer celles que tu ne connais pas ou te sont ouvertement hostiles. Quelles qu'elles soient, ces pensées étaient tournées vers la jeune inconnue, plutôt difficile à rater, par ailleurs, et s'avéraient assez compliquées à exprimer... Verbalement du moins. Ceci expliquant certainement le fait qu'il ouvrit puis referma la bouche en fixant le stand de bonbons.
Une simple phrase se forma dans son esprit.
*Sinon, vous êtes à vendre aussi ?*
Tandis qu'un " Bonjour." laborieux s'échappait de ses lèvres entrouvertes.

Vers le Stand de confiseries
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Tiffany J. De Lioncourt
Tiffany J. De Lioncourt
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▌Entrée achetée le : 29/09/2010
▌Crédit : barda
▌Âge : 18 ans en apparence

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♣ Race: Vampire
♦ Profession: Fossoyeuse
♣ Particularité: Empathe
MessageSujet: Re: Evènement 1 ● Come and buy your ticket, buddy !   Evènement 1 ● Come and buy your ticket, buddy ! EmptyVen 1 Oct - 23:16

Quand on est une vampire aussi vieille et aussi blasée que moi, il est normal que l’ennui, la routine s’installe alors quand un évènement nouveau survient… On y va comme un vautour dans l’espoir de se divertir. On regarde les gens, on se dit qu’ils sont bizarres alors que nous-mêmes sommes immortels depuis un moment. Lasse, je poussais un soupir en m’étirant. Le soleil venait tout juste de se coucher et moi… Eh bien, je venais de me lever. Que dire ? Je ne dors pas dans un cercueil mais dans un lit comme tout le monde. Disons juste que la température de mon appartement est plus basse que la moyenne. Puis, je n’amenais pas grand monde alors pourquoi m’en soucier ? J’étais dans cette ville minable depuis vingt ans et je me faisais aussi discrète que possible. Les sentiments, les gens, tout cela ne me plaisaient guère et du coup, je passais juste mon temps à enterrer les gens… ou à les manger. Mais voilà belle lurette que j’ai tué. Serait-ce uniquement à cause mon empathie ou alors parce que me nourrir sans Sebastian n’a pas grand intérêt ? Aucune idée! Sa perte avait réveillé des sentiments que je ne connaissais pas, que j’ignorai mais me voilà veuve à tout juste dix-huit ans. Du moins, je les faisais et puis je me voyais mal répondre « 141 ans » à la question « quel âge as-tu ? » La discrétion faisait partie des règles. Mais que se passe-t-il quand un vampire pète un câble, regarde son entourage et dit « Pas de règles. » J’avais commise cette erreur. Il y a de cela quarante ou cinquante ans. Peu m’importait.

Je n’ai jamais été quelqu’un qui respectait les règles. Trop jeune pour me rendre compte de quoi que ce soit, je me suis aperçue de l’existence de ma malédiction bien après ma transformation. Auparavant les sentiments défilaient et ceux qui appartenaient alors aux autres, je pensais qu’ils m’appartenaient. D’une grâce surnaturelle - normal quand on a les sens hyper développés et une facilité déconcertante à tout faire comme la mienne - je sortis de mon lit pour me vêtir. Les vêtements étaient comme à chaque fois, soigneusement pliés et je les pris délicatement pour me passer cette robe de flanelle pas du tout en accord avec la mode d’aujourd’hui mais le bordeaux m’allait si bien. Je haussais le sourcil en me contemplant dans le miroir. Je ressemblais à une morte. Quoi de plus normal puisque… je suis morte. J’ai même eu le droit à l’enterrement. Soupir, yeux au ciel et tout le bazar en pensant à mon réveil. J’ai senti l’anxiété de mon défunt mari et sa joie quand il m’a vu apparaitre. Tu parles d’une joie! Je t’ai conduit au tombeau. Encore. Après m’être parer de mes habits, je me maquillai légèrement. Noir sur les yeux, rouge sur les lèvres, j’étais parée à me montrer au monde et surtout à en savoir plus sur les potentiels cadavres arrivant dans cette ville. Cirque me voilà.

Quand je mis le pied dehors, un flot d’émotions me submergea mais comme me l’avait appris un vieux vampire - nom inconnu - je réussis à passer outre. Ensuite, après avoir remis ma tignasse en ordre, je sortis sous cette belle nuit soit disant étoilée et me rendis à la recherche de ce cirque débile. Bien entendu, je savais qu’il ne serait pas trop difficile à trouver. Suivez l’odeur de la barbe à papa, suivez le désir d’un homme pour sa compagne après lui avoir offert une peluche à deux balles lui garantissant l’entrée du nirvana et vous y êtes. « Les humains sont prêts à inventer n’importe quoi! Du moment que c’est censé les distraire, chuchotai-je pour moi-même. » La foule était dense, agglutiné aux portes ou à un grillage qui laissaient entrevoir un énorme chapiteau. Je pris le temps de faire le vide de sentiments et je pus constater que certains n’étaient pas là que pour voir une dame lancée des couteaux et un homme faire le pitre. Eclat de rires! Oh mon dieu! Humanité débile. Heureusement pour moi cela n’était pas comme ça à mon époque. Tout était si simple! Mais en y repensant, j’avais fait parti d’une troupe aussi et je me doutais ce que pouvais ressentir les membres de ce minable petit cirque. Anxiété, impression d’être une bête de foire. Les mecs, je suis une femme fossoyeuse qui ne vieillit pas et est condamnée à l’exil. S’il y a bien quelqu’un qui doit se sentir comme une bête de foire, c’est bien moi. Regardant aux alentours, je vis des enfants pressés la main de leurs mères pour leur montrer leur impatience, des dames posés la tête sur l’épaule de leurs amants, gestes tendres qui me manquaient tant. Nouveau soupir mélancolique. De nombreuses fois, j’avais rêvé d’en finir. De me livrer mais je ne pouvais pas. En mémoire de Sebastian. Mon amant perdu, ma vie. Une larme coula le long de ma joue mais cela fut la seule. J’étais une exclue, incapable de me lier avec ceux de mon espèce et je ne savais même pas ce que je faisais là.

Une musique retentit et rien que les premières notes, j’avais envie de fuir. « Nom de dieu, faites que cela finisse vite avant que quelqu’un ne termine en repas, pensais-je presque tout haut. » Puis les grilles s’ouvrirent et on se croirait à l’entrée d’un théâtre ou d’un cabaret. Les gens se ruèrent presque en avant, s’écrasant les uns les autres et je restai en retrait, les bras croisés sur la poitrine attendant que cela se passe. J’aurais pu rire à gorge déployé mais cela aurait été déplacé. Et dire que je pourrais tout simplement boire du sang frais - volé, je tiens à le préciser - chez moi en lisant du Edgar Allan Poe. Bon cela fait un peu cliché non ? Puis soudain, cela fut mon tour et j’avançai comme un humain - c’est-à-dire à une lenteur d’escargot - et tendis un billet au vendeur. « Un billet s’il vous plaît. » J’avais beau vivre en Irlande depuis un moment, mon accent était parfaitement audible et c’était parfois affreux à l’écoute. Le jeune garçon ne semblait pas vouloir se presser. « C’est vrai, prenez tout votre temps! Ce n’est pas comme ci j’allais mourir de vieillesse. »

Une fois servie, je partis en quête de je ne sais quoi dans cet univers étrange. C’était tellement coloré que j’en avais mal aux yeux, les gens riaient et le bonheur qui émanait d’eux me rendait presque euphorique. Horreur! Les odeurs, tout me faisait avoir des hauts de cœur. Bon, je savais déjà que je ne m’attarderai pas ici. A moins qu’un beau garçon probablement comestible ne m’aborde ou alors qu’une mort survienne soudainement et que je sois obligée d’intervenir. Seigneur non! Je pouvais même sentir la pauvre fille qui était en train de montrer certaines choses de la vie à un garçon derrière les stands. Enervée et ne faisant pas attention à ce que je faisais, je finis par rentrer dans quelqu’un. « Cela n’était pas intentionnelle. Je me confonds en excuses. » Tout cela sans bien sûr plonger mes yeux d’un bleu surnaturelle dans ceux de mon interlocuteur, surement humain…
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Lyssa A. Beckett
Lyssa A. Beckett
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▌Entrée achetée le : 25/09/2010
▌Crédit : Xina
▌Âge : 21 ans

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♣ Race: Wiccan
♦ Profession: Illusioniste
♣ Particularité: Semi-amnésite, fait leviter/disparaitre ce qui l'entoure
MessageSujet: Re: Evènement 1 ● Come and buy your ticket, buddy !   Evènement 1 ● Come and buy your ticket, buddy ! EmptySam 2 Oct - 20:51

Dormir. Voici la plus belle chose que Dieu est inventé. Dormir et le lit. Je dormais telle une bienheureuse dans mes draps en désordre, le sommeil m’avait quitté, mais pas le rêve. Et malgré les rayons de soleils qui s’amusaient à faire chatoyer les foulards présents, rien de tout cela n’était capable de me faire lever de mon lit et de me tirer de cette délicieuse rêverie arrosée de fraise en toute sorte : confiture de fraise, fraise avec de la chantilly, gâteau de fraise, fraise avec du sucre, jus de fraise. Des fraises. Des milliers de fraises que j’allais manger, non que j’aurais pu manger. Si elle ne m’avait pas réveillée. Elle dont le prénom me fait tant penser à mes chères et tendres fraise. Scarlett… Oui, voici le nom de la criminelle qui avait osé empiéter sur ma rêverie. Je tenta bien de lui résister. Tirant vainement les couvertures sur ma petite tête ébouriffée. Mais rien n’y faisait, elle était têtue. C’était l’ouverture de je ne sais quoi…
Scarlett – « Du cirque ! Prépare-toi ! Toute la troupe doit être présente et tu fais partie de la troupe. »
Lyssa – « Ah. »


Je lui adressai un sourire tout à fait innocent face à son air furibond. J’avais oublié que le cirque ouvrait aujourd’hui. Poussant un léger soupire, je cherchai en tâtonnant un crayon et récupéra le carnet posait sur ma petite table pour noter l’information. Je n’arrivai pas à retenir un sourire amusé lorsque je vis que je l’avais déjà noté. Heureusement, la lanceuse de couteau ne le vit pas, sinon elle se serait encore une fois énervée sur moi et sur mon incompétence à me gérer. J’aurais dû alors lui faire mon regard larmoyant, lui expliquant que ce n’était pas ma faute si j’oubliais tous. Cette dernière me tendit des vêtements. Dubitatif, je l’ai pris. Ils étaient beaux je l’avoue, mais je n’aimais pas qu’on fouille dans mes affaires. Je n’aimais pas non qu’on me pouponne. On ne m’avait jamais pouponné et ce n’est pas aujourd’hui que ça allait commencer. Me levant bien malgré moi, j’enfilai les vêtements qu’elle m’avait donnée, passant mes doigts dans mes cheveux pour les coiffer et prit la fuite de ma propre roulotte. Oubliant de mettre une paire de chaussure dans ma fuite, tout mon corps frissonna au contact de mes pieds nus sur l’herbe légèrement mouillé. Sans demander mon reste, je filai vers le groupe qui se formait. Me glissant entre les différents membres de la troupe pour que Scarlett ne me repère pas. Certainement que c’est déjà fait depuis longtemps, mais je préfère penser qu’elle ne m’a pas repérée. J’écoute d’une oreille distraite Mr Loyal faire son annonce, recherchant du regard un petit coin tranquille pour dormir. Mais la foule s’engouffrait déjà, je vaguais donc entre les gens ne savant pas vraiment que faire. Nous avions certainement eut des instructions à ce sujet, toutefois je ne les connaissais pas ou du moins je ne les connaissais plus. Dans ma fuite, j’avais oublié de prendre mon carnet. Ce petit carnet qui semblait tellement banale, mais qui me servait de mémoire, de souvenirs. Il y avait trop de monde, à cause d’eux, je ne pouvais pas dormir. Peut-être que… Fermant, les yeux je fis le vide autour de moi. Les personnes d’abords disparurent de ma vision, puis ce fut les objets, enfin l’environnement lui-même. Je n’ouvris pas mes yeux, toutefois je savais que j’étais dans le néant. Je me relâchai alors, espérant pouvoir dormir. Toutefois, à peine eus-je tenter de batifoler avec Morphée, la réalité me revient. De plein fouet. Aussi bien au sens propre, que figuré. Une nouvelle fois j’avais échoué dans ma disparition… Toutefois, cette disparition ratée disparu de mon esprit. A cause d’eux, à cause de ses yeux. Ils sont… quelle est déjà cette couleur ? Je ne sais plus. Ils sont beaux en tout cas, j’aimerais les avoir ses yeux. On dirait deux billes. Ils sont hypnotisants. Elle s’excuse, je souris, je pourrais dire ce n’est rien, mais non, c’est moi qui a encore échoué dans ma disparition dans le néant. Cela m’attriste un peu, mais déjà cela s’effiloche dans mon esprit, dans quelques secondes cela ne sera plus rien…
Lyssa – « Veuillez me pardonner, mais pouvez-vous nous dire où nous sommes et que faisons nous ici ? »
Je faillis lui demander aussi qui j’étais et s’ils ont se connaissaient, mais cela me revient. Mon prénom, pendant quelques secondes ils avaient disparu, comme tout le reste de mes souvenirs. J’étudiai son visage, pour voir si c’était une connaissance, toutefois non. Je ne voyais aucune connaissance, ma question provoquerait certainement plus une interrogation qu’une simple habitude. Je regarde autours de moi, perdue. Je ne sais pas ce que je fais ici. Est-ce encore une erreur de disparition ? Je me souviens que j’étais dans ma roulotte, bien au chaud sous mes multiples couettes. Je n’arrivais pas à comprendre ce que j’étais là. J’avais froid et je n’avais pas de chaussure. Je clignai les yeux plusieurs fois de surprise.
Lyssa – « Savez-vous où sont passés mes chaussures ? »
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MessageSujet: Re: Evènement 1 ● Come and buy your ticket, buddy !   Evènement 1 ● Come and buy your ticket, buddy ! Empty

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